Poutine se livre sur les liens d’un de ses aïeuls avec Lénine et Staline

© Sputnik . Alexey Nikolsky / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine
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Dans le nouveau documentaire «Poutine», le Président russe a révélé que son grand-père paternel était l’un des cuisiniers de Vladimir Lénine, puis de Joseph Staline. Son autre aïeul a, quant à lui, fait preuve de miséricorde envers son ennemi pendant la Grande Guerre.

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Spiridon Poutine, le grand-père paternel du Président russe était l’un des cuisiniers des leaders soviétiques Vladimir Lénine et Joseph Staline, a-t-on appris du nouveau film consacré au chef du Kremlin qui a été mis en ligne sur les réseaux sociaux Odnoklassniki et VKontakte.

«Mon grand-père a été d’abord cuisinier chez Lénine, puis chez Staline, dans l’une des datchas de la région de Moscou, à Gorki», a précisé le Président.

Lui-même ne s’y est jamais rendu, mais, précise-t-il, son père «racontait que lorsque le grand-père travaillait encore chez Staline, il y allait. On le laissait entrer et il observait toute cette vie».

Après la mort de Staline, Spiridon Poutine et son épouse ont vécu et travaillé à Ilinskoïe, où se trouvait le pensionnat de l’antenne moscovite du Parti communiste de l’Union soviétique.

«Il est étonnant qu’ils n’aient pas fait l’objet de répressions. Probablement au contraire, on tenait à eux, comprenant que c’étaient des gens qui ne trahiraient pas», a noté le Président.

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En évoquant son grand-père maternel, Ivan Chelomov, Vladimir Poutine s’est rappelé un épisode de la vie de ce dernier survenu lors de la Première Guerre mondiale. «Il a vu qu’un soldat ennemi le visait depuis la tranchée d’en face et mon grand-père a tiré en premier». Après avoir entendu les gémissements de l’Autrichien blessé, il ne l’a pas achevé mais a bandé sa blessure. Pour le remercier, l’ennemi a embrassé sa main, a poursuivi Vladimir Poutine.

«Et c’est cette miséricorde qui est propre aux Russes. Je pense que cela est caractéristique de notre mentalité», a conclu le Président.

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