Les experts soulignent que si les Américains osaient lancer une attaque, il ne choisiraient certainement pas la zone où se trouvent les forces armées russes.
La Russie cherche toujours à prendre les devants en mettant en garde contre la préparation de «provocations avec l'usage de l'arme chimique» en Syrie.
Et d'ajouter: «Nous mettons également en garde tout pays qui voudrait imposer sa volonté par les attaques chimiques et les souffrances insupportables. Cela concerne notamment le régime syrien. Les États-Unis sont prêts à agir si besoin».
Mardi 13 mars, devant les journalistes à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti les USA des graves conséquences d'un éventuel scénario militaire contre les forces syriennes. «En cas de nouvelle attaque de ce genre, les conséquences seraient des plus graves. Madame Nikki Haley doit comprendre qu'exploiter de manière irresponsable le micro au Conseil de sécurité des Nations unies est une chose, mais que c'en est une autre quand les militaires américains et russes ont des canaux de communication par lesquels il a été clairement indiqué ce qui pouvait être fait ou non. La coalition américaine le sait parfaitement.»
Les experts pensent que même si les USA lançaient une attaque, ce serait probablement sans risques excessifs pour les militaires russes comme lors de l'attaque contre la base aérienne de Shayrat.
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