Affaire Skripal: Moscou a décidé des mesures de rétorsion contre Londres

© REUTERS / Peter NichollsAffaire Skripal
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Moscou a déjà pris sa décision sur les mesures de rétorsion à l’encontre de Londres dans l’affaire de l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal.

«Les décisions au sujet des mesures de rétorsion à l'encontre du Royaume-Uni ont été décidées et la partie britannique en sera informée très prochainement, mais pas dans les heures qui viennent», a fait savoir la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, tard dans la nuit du 16 mars.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précédemment déclaré que les déclarations de l'Occident sur l'implication de Moscou dans l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia avec l'agent innervant Novitchok (A-234) suscitent un profond étonnement de Moscou.

«La vague a été soulevée en Grande-Bretagne. Cela ne peut pas ne pas susciter notre profond étonnement, dont nous avons déjà fait part», a signalé Dmitri Peskov.

Il a rappelé une nouvelle fois que Moscou n'avait rien à voir avec l'empoisonnement de Sergueï Skripal.

«La Russie a répété à maintes reprises qu'elle n'y était pour rien. En l'occurrence, il est évident que des preuves un tant soit peu intelligibles n'existent pas», a-t-il relevé.

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Le 4 mars, Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. M. Skripal a reçu l'asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d'agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis lorsque 10 agents russes, dont Anna Chapman, sont rentrés dans leur patrie.

Le 11 mars, la Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'implication dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations. Qualifiant l'affaire de «provocation», la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a de son côté estimé que les propos de la Première ministre britannique étaient un «cirque en plein parlement».

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