L'Onu est «le ministère des Affaires étrangères du Hamas», selon un ministre israélien

© REUTERS / Ibraheem Abu MustafaDes Palestiniens lors d'une manifestation de protestation à la frontière entre Israël et Gaza, le 30 mars 2018
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Évoquant les heurts à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le ministre israélien de la Sécurité publique, Gilad Erdan, a affirmé que l'Onu était devenue «le ministère des Affaires étrangères de l'organisation terroriste du Hamas» et que son pays était capable d'enquêter lui-même sur ces accidents.

Gilad Erdan, ministre israélien de la Sécurité publique, a déclaré qu'Israël ne devait plus collaborer avec les Nations unies parce que cette organisation internationale s'était transformée en «ministère des Affaires étrangères de l'organisation terroriste du Hamas» et qu'il pouvait enquêter lui-même sur les troubles à la frontière avec la bande de Gaza.

«Il n'existe aucune raison de collaborer avec l'Onu. L'Onu est une structure hostile […] L'Onu s'est transformée en ministère des Affaires étrangères de l'organisation terroriste du Hamas», a affirmé Gilad Erdan à la radio Galeï Tsahal.

Répondant à une question sur l'opportunité d'une éventuelle coopération d'Israël avec les Nations unies en cas d'ouverture d'une enquête au sujet des évènements à la frontière, Gilad Erdan a fait remarquer que même s'il y avait eu des «infractions», Tel-Aviv enquêterait seul.

Le pays dispose de «ses propres structures d'enquête indépendantes capables de mener l'instruction elles-mêmes», a-t-il noté.

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Israël promet de durcir sa réaction si les troubles à la frontière de Gaza se poursuivent
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé une enquête indépendante et transparente sur les évènements qui ont fait, selon les dernières données, 17 morts parmi les Palestiniens.

Le 30 mars est le jour à partir duquel des milliers de Gazaouis, coupés du monde en raison du blocus israélien et de la fermeture quasi-permanente de la frontière avec l'Égypte, sont appelés à camper pendant un mois et demi non loin de la barrière qui clôt la frontière de Gaza avec Israël.

Ces six semaines de protestation, baptisées «grande marche du retour», sont dédiées au droit au retour des Palestiniens qui, par centaines de milliers, ont été chassés de leurs terres ou ont fui lors de la guerre ayant suivi la création d'Israël en 1948.

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