Une équipe de chercheurs de l'Université de Pennsylvanie (Philadelphie, USA) affirme avoir déterminé une corrélation entre la physiologie du cerveau humain et notre capacité à prendre des risques financiers, relate la revue Neuron.
Pour donner du poids à leur hypothèse, les scientifiques ont minutieusement étudié le comportement de 108 jeunes gens en pleine santé.
Ces derniers ont joué lors de tests à divers jeux de rôle liés à des risques financiers en tout genre, pendant que l'activité de leur cerveau était enregistrée en permanence par des appareils spéciaux.
Au bout de leur recherche, les scientifiques ont constaté que tous ceux qui restent calmes face aux risques financiers et assument ensuite leurs conséquences avaient de meilleurs liens fonctionnels entre le cortex préfrontal et le complexe amygdalien, ainsi que plus de matière grise dans leur cerveau.