L’enquête sur l’affaire Skripal: l’Algérie apporte son appui à la Russie

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Les autorités algériennes ont soutenu la Russie auprès de l’OIAC pour qu’elle puisse ouvrir une enquête conjointe sur l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia.

A security guard stands at the entrance at the headquarters of the world's chemical watchdog OPCW, in The Hague, Netherlands, Friday Oct. 11, 2013 - Sputnik Afrique
La proposition Russie-Iran-Chine à l'OIAC sur l'affaire Skripal «tuée dans l'œuf»
Lors de la réunion de l'OIAC le 4 avril, l'Algérie a voté en faveur d'un projet russe élaboré conjointement avec l'Iran et la Chine censé contribuer à l'enquête sur l'incident survenu à Salisbury.

Outre l'Algérie, il y a eu quatre autres pays qui ont soutenu l'initiative émanant de la Russie: la Chine, l'Iran, l'Azerbaïdjan et le Soudan.

Londres et Washington ont rejeté la proposition. Des pays de l'Union européenne et de l'OTAN ont suivi leur exemple, ainsi que certains pays asiatiques.

Selon Alexandre Choulguine, représentant permanent de la Russie à l'OIAC, le but du projet était de «lancer le processus d'une enquête commune pour éclaircir toutes les questions liées aux accusations de la Grande-Bretagne à l'encontre de la Russie». En outre, la proposition prévoyait de confier un rôle central au directeur général de l'organisation, Ahmet Üzümcü, afin d'«entreprendre les démarches nécessaires à une telle interaction».

L'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients près d'un centre commercial de Salisbury, en Angleterre, le 4 mars dernier. Le Royaume-Uni a accusé la Russie d'avoir organisé l'empoisonnement des Skripal par un agent neurotoxique, le Novitchok (A-234). Moscou rejette catégoriquement ces accusations.

Les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down n'ont pas été en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni, a déclaré mardi 3 avril, le chef du laboratoire Gary Aitkenhead.

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