Si l'Occident souhaite que Moscou avoue tous les «péchés mortels», cela témoigne du fait qu'il ne reste plus de spécialistes sur la Russie, a estimé ce vendredi le chef de la diplomatie russe.
Sergueï Lavrov a également rejeté ce vendredi les informations parues dans la presse britannique selon lesquelles la substance utilisée pour empoisonner l'ex-espion russe Sergueï Skripal aurait été fabriquée dans la région de la Volga.
Selon lui, les démarches adoptées par Londres témoignent du fait que le Royaume-Uni cherche une confirmation à sa «posture dénuée de fondement», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères.
«Toutes les bases où des armes chimiques ont été stockées sont bien connues. Chikhany n'est pas l'une d'entre elles», a de son côté balayé Mikhaïl Babitch, représentant du Kremlin dans le district fédéral de la Volga et ancien président de la Commission d'État russe pour le désarmement chimique.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont avoué ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat.