Une vaste opération d’expulsion des occupants illégaux a commencé lundi à l'aube à Notre-Dame-des-Landes, située dans le département de la Loire-Atlantique.
L’action vise notamment à déloger environ 250 zadistes «les plus radicaux» près de trois mois après l’abandon du projet d’aéroport, indique le ministère de l’Intérieur. «L'opération (…) vient mettre à exécution les décisions de justice pour procéder à l'expulsion des occupants les plus radicaux», a poursuivi le ministère, ajoutant qu’elle vise à déloger «une centaine» de personnes.
ℹ️ L'opération d'évacuation des terrains de la zone de Notre-Dame-des-Landes a débuté tôt ce matin, sous l’autorité de la préfète de Loire-Atlantique. #NDDL ⬇️ pic.twitter.com/3NQwK9kxn6
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Affrontements en cours #zad #NDDL pic.twitter.com/KlYBR8j1II
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Cependant, l’expulsion a dégénéré en affrontements entre les zadistes et les gendarmes mobiles déployés sur place.
Barricade en feu à la #zad #NDDL pic.twitter.com/m76fl3NGFJ
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Les premiers jetant des projectiles, les seconds répliquant avec des grenades lacrymogènes et assourdissantes.
#NDDL Images intervention gendarmerie fournies par service presse ministère de l’intérieur @F3PaysdelaLoire @France3tv @franceinfoplus @Eleonoreduplay #ZAD pic.twitter.com/t0YtrBmvAC
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Derrière leur barricade, les zadistes attendent les gendarmes. Certains tirent au lance-pierre. #NDDL #ZAD pic.twitter.com/IQKm9ZgbAT
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Le soleil se lève, on appercoit la ligne de gendarmes qui fait face aux quelques Zadistes qui tiennent derrière lieu-dit les fosses noires #NDDL @BFMTV pic.twitter.com/MMJeriRtU9
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Commentant d’éventuelles interpellations, Gérard Collomb a précisé sur Europe 1 que si elles «ont lieu, elles viseraient les individus auteurs de violence ou d’actes de rébellion». Il s’agirait d’expulser quelque 250 zadistes, selon l’AFP.
Afin d’empêcher de nouvelles occupations, les forces de l'ordre seront maintenues sur place «tant qu'il sera nécessaire», a assuré M. Collomb.
«Nous nous donnons les moyens de faire en sorte que la loi soit respectée sur tout le territoire», a-t-il poursuivi, soulignant qu'«il faut en finir avec une opération commencée il y a une quarantaine d'années».
