«Tous payeront»: Trump promet une décision sur l’«attaque chimique» en Syrie

© AP Photo / Carolyn KasterDonald Trump
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Le Président américain a assuré qu'il allait prendre une décision sur l'attaque chimique présumée en Syrie en l'espace de 24 à 48 heures. «Aucune option n'est écartée», a-t-il affirmé.

Le gouvernement américain prendra des «décisions cruciales dans les prochaines 24 à 48 heures», a annoncé le Président Trump, commentant l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma, en Syrie.

«Nous allons vite prendre la décision. Probablement d'ici ce soir», a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant que Washington «ne peut pas laisser de telles atrocités se produire».

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«Aucune option n'est écartée», a précisé M.Trump, tandis que des réunions avec les hauts responsables du Pentagone sont prévues dans la soirée.

Le chef d'État a espéré faire la lumière sur la situation dans les plus brefs délais, bien que la zone de l'attaque présumée soit entourée par les troupes syriennes et qu'il soit difficile d'y recevoir des informations, a-t-il déclaré.

«Tous payeront pour ça», a encore mis en exergue le Président américain.

Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président américain Donald Trump ayant estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».

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Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d'«intox» les informations sur l'«attaque chimique». Il a souligné que les élucubrations infondées sur l'emploi de substances chimiques par les forces gouvernementales syriennes visaient à justifier les frappes militaires étrangères. Le ministère russe de la Défense a démenti lui aussi les informations sur l'emploi d'armes chimiques par l'armée syrienne.

Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général Youri Evtouchenko, a rappelé dimanche que l'opération sur le retrait des radicaux du groupe Jaych al-Islam de la ville syrienne de Douma commençait le 8 avril. Selon lui, certains pays occidentaux entreprenaient des mesures pour perturber cette opération, en utilisant le thème de l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes.

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