«Lundi, les Syriens avaient commencé de vider les plus importantes de leurs bases aériennes», a fait savoir au journal un expert du Moyen-Orient.
Selon lui, la base de Doumair, située dans la région du Qalamoun, près de Damas, a été l'une des premières à être évacuée. Les principaux quartiers généraux de l'armée auraient également été vidés, affirme cette même source.
Le Président américain Donald Trump a auparavant promis une réponse «forte» visant à faire «payer» le dirigeant syrien Bachar el-Assad et ses alliés, dont Moscou et Téhéran, pour la présumée attaque chimique perpétrée dans la ville syrienne de Douma.
Son homologue français Emmanuel Macron a fait savoir mardi que Paris annoncerait «dans les prochains jours» sa réponse à l'attaque chimique présumée en Syrie. Selon lui, si la France décide de procéder à des frappes, elles viseront les «capacités chimiques» de Damas.
Moscou qualifie les informations sur un nouveau recours à l'arme chimique en Syrie d'«intox» destinée à justifier les éventuelles frappes étrangères contre les forces syriennes.