«Nous continuons de croire qu'il est absolument nécessaire d'éviter toute démarche capable d'aboutir à la recrudescence des tensions en Syrie. Nous estimons que cela aurait un impact extrêmement destructeur sur le processus du règlement syrien pris dans son ensemble», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.
Il a ajouté que Moscou suivait soigneusement les déclarations sur la Syrie émanant de Washington.
Le lundi 9 avril, Donald Trump a menacé de prendre des mesures militaires contre les autorités syriennes en lien avec l'utilisation présumée d'agents toxiques à Douma, aux environs de Damas. Moscou a mis en garde Washington au sujet des graves retombées qu'aurait une frappe contre la Syrie, si des citoyens russes en étaient victimes.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques d'ennuyeuses et de non convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Le 9 avril, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a effectué une inspection à Douma sans y trouver aucune trace d'utilisation des armes chimiques.