Le Kremlin qualifie les sanctions US d’«attaque de raiders»

© AFP 2023 SAUL LOEBCongrès des États-Unis
Congrès des États-Unis - Sputnik Afrique
S'abonner
En annonçant leur volonté d’introduire de nouvelles sanctions antirusses, Washington tente d’éliminer ses concurrents sur les marchés internationaux, estime le porte-parole du Kremlin. Selon lui, il s’agit d’«une attaque économique internationale de raiders».

Les sanctions que les États-Unis entendent imposer sur la Russie ne sont pas liées à la situation en Syrie, en rappelant «des attaques économiques internationales de raiders», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

«Nous sommes convaincus que n'importe quel économiste peut déceler dans certaines sanctions des tentatives implicites d'ériger un système de concurrence injuste […] d'éliminer des marchés internationaux des concurrents qui, dans ce cas, sont représentés par des sociétés russes. Cela n'a absolument rien à voir avec la situation en Syrie où dans n'importe quel pays du monde. Il ne peut s'agir de rien d'autre que, je dirais, d'une attaque économique internationale de raiders», a-t-il dit.

Maria Zakharova - Sputnik Afrique
Nouvelles sanctions contre la Russie: Maria Zakharova explique ce qui tracasse les USA
Selon M. Peskov, les autorités russes continuent d'essayer de garantir la stabilité de la situation économique sur fond d'introduction de sanctions.

«Le gouvernement russe poursuit ses efforts […] afin de assurer la stabilité du système économique. A peu près chaque jour ces questions sont discutées et des mesures nécessaires sont prises», a précisé le porte-parole du Kremlin.

Le 15 avril, l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a déclaré, dans un entretien accordé à la chaîne CBS, que le secrétaire américain du Trésor Steven Mnuchin allait annoncer le 16 avril de nouvelles sanctions qui seraient imposées directement à l'encontre de toute entreprise russe «qui a travaillé à l'équipement de Bachar el-Assad et à l'utilisation d'armes chimiques».

Cette déclaration de Nikki Haley intervient le lendemain des frappes effectuées par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France dans la nuit du 13 au 14 avril contre la Syrie. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала