C’est la victoire de l’armée syrienne dans la Ghouta orientale, cette banlieue est de Damas, qui a poussé les Occidentaux à mener des frappes sur la Syrie, estime Moustafa al-Meqdad, rédacteur en chef du journal syrien Al-Thawra, dans une interview accordée à Sputnik.
«Ce bombardement des sites militaires et de centres de recherche scientifique n’ont qu’un seul objectif, celui d’effacer la réussite d’une victoire brillante de l’armée syrienne et de ses alliés dans la Ghouta. À elle seule, la libération de Douma du terrorisme est devenue un des moments-charnière de la lutte contre le terrorisme», a-t-il indiqué.
Et de préciser que les bombardements occidentaux n’avaient apporté aucune solution sur le champ de bataille. «Ils n’affecteront en rien le règlement politique de la crise syrienne».
Commentant le fait que la DCA syrienne avait réussi à intercepter plus de la moitié des missiles tirés sur le pays, il a souligné: «Probablement, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont cru que l’incident avec le F-16 israélien abattu était un hasard. Pour eux, il était important de tester la DCA syrienne pour évaluer leur aptitude au combat réelle», a encore ajouté le journaliste.
Pour justifier leurs actions, Washington et ses alliés ont affirmé que ces frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.