Les inspecteurs de l’OIAC ne veulent pas rencontrer les résidents de Douma

© REUTERS / Bassam KhabiehGhouta orientale (image d'illustration)
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Les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui sont arrivés en Syrie le 14 avril, refusent de rencontrer des résidents de la ville syrienne de Douma dans le cadre de l'enquête sur l'attaque chimique présumée survenue le 7 avril, rapporte un correspondant de Sputnik.

Les experts de l'OIAC ne sont pas encore arrivés à Douma, annonce un correspondant de Sputnik sur les lieux. Ils n'ont pas visité l'hôpital dans cette ville, où les «victimes» de l'attaque chimique présumée auraient reçu de l'aide médicale. Selon le correspondant, les représentants de l'organisation refusent de rencontrer les habitants de Douma à Damas, y compris le père du jeune Hassan Diab, qui avait déclaré sa volonté de témoigner qu'aucune arme chimique n'avaient pas été utilisées dans cette ville de la banlieue est de Damas.

Selon les représentants des autorités syriennes, Damas a garanti dès le premier à la mission de l'OIAC la sécurité de ses déplacements autour de la ville.

Машины наблюдателей ООН около гостиницы Safar в Хомсе. - Sputnik Afrique
L'équipe de sécurité de l'Onu a été la cible de tirs à Douma, selon le chef de l'OIAC
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

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