Pourquoi l’Afrique du Sud cherche-t-elle à renouer des liens avec la Russie?

Avec les technologies avancées russes, l’Afrique du Sud, riche en ressources naturelles, serait capables de transformer ces dernières en produits finaux, a affirmé à Sputnik l’un des participants africains au Forum économique de Yalta, en Crimée, le secrétaire général de la Ligue de la jeunesse du Congrès national de l’Afrique du Sud.

L'Afrique du Sud a besoin de renouer des liens avec des pays comme la Russie, cette dernière pouvant contribuer à convertir les ressources naturelles sud-africaines en production, a affirmé à Sputnik Njabulo Bheka Nzuza, secrétaire général de la Ligue de la jeunesse du Congrès national de l'Afrique du Sud.

D'après Njabulo Bheka Nzuza, l'Afrique du Sud dispose d'une grande quantité de platine, d'or, ainsi que d'autres ressources naturelles.

«Ainsi, nous avons besoin d'établir des relations pour que chacun de nous puisse profiter de ces ressources naturelles que nous avons dans notre pays. Et les États comme la Russie peuvent nous aider avec des technologies permettant de transformer ces ressources naturelles en produits finaux», a souligné l'interlocuteur de Sputnik.

Selon lui, l'Afrique du Sud doit identifier les lacunes sur le marché russe et les combler avec la production sud-africaine, et vice versa.

Il a en outre évoqué le caractère unique de son pays, qui, selon lui, constitue un «portail» vers toute l'Afrique.

«Donc, si vous voulez vous mettre à commercer avec l'Afrique, vous devez commencer par l'Afrique du Sud. Et la croissance de l'Afrique du Sud signifie la croissance de l'Afrique», a précisé ce participant au Forum.

Njabulo Bheka Nzuza a en outre ajouté que de nombreux jeunes Africains étaient intéressés par l'idée de développer leurs projets agricoles en Russie et d'y exporter leur production.

«Nous verrons, avec le temps qui passe, quels types de relations avec la Russie seront construites. En ce moment, nos relations avec la Russie sont très fortes», a résumé l'interlocuteur de Sputnik.