Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a déclaré que les États-Unis étaient prêts à discuter du retrait de leurs forces de la péninsule coréenne.
«C'est une partie des questions que nous allons discuter lors des négociations en premier lieu avec nos alliés, mais aussi, bien sûr, avec la Corée du Nord», a-t-il annoncé.
Il a ajouté qu'il ne fallait pas encore «tenter de proposer des conditions préalables ou se livrer à des conjectures sur la façon dont cela doit se passer».
Les parties ont convenu d'améliorer leurs relations et on affiché leur volonté d'unité et celle de dénucléariser la péninsule en soutenant les efforts internationaux dans cette direction.
«Durant cette année qui marque le 65e anniversaire de l'armistice, la Corée du Sud et la Corée du Nord conviennent de rechercher activement des rencontres trilatérales impliquant les deux Corées et les États-Unis, ou quadripartite impliquant les deux Corées, les États-Unis et la Chine, en vue de déclarer la fin de la guerre et d'établir un régime de paix permanent et solide», stipule la déclaration.
Les États-Unis et la Corée du Sud organisent régulièrement des exercices militaires dans la région. La situation est compliquée par le fait que formellement la Corée du Sud et la Corée du Nord sont en état de guerre car à la fin du conflit coréen de 1950-1953 seul un armistice avait été signé. Depuis, Washington s'oppose à toute idée de remplacer l'armistice signé à la fin du conflit coréen de 1950-1953 par un traité de paix et maintient jusqu'à aujourd'hui 28.000 militaires dans le sud de la péninsule au prétexte de la «menace nord-coréenne».