Ces chemins de fer soviétiques qui ne laissent pas passer les troupes de l’Otan

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Les standards techniques hérités de l’URSS par les chemins de fer baltes créent un sérieux inconvénient au matériel militaire de l’Otan, compliquant le transfert rapide des troupes de l’Alliance à l’est dans le cas où cela s’avérerait nécessaire.

Les chemins de fer lettons, lituaniens et estoniens posent problème pour le transfert des militaires de l'Otan. Voici la conclusion tirée par les experts du Modern War Institute au sein de l'académie militaire américaine de West Point.

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L'écartement du standard ferroviaire en Europe et dans les pays Baltes, où les voies n'ont pas été renouvelées depuis l'époque soviétique, ne permet pas d'y dépêcher rapidement des troupes en cas de conflit avec la Russie, rapporte la chaîne RT après avoir consulté le rapport.

«Cette incompatibilité signifie que les trains transportant le matériel militaire et les munitions en provenance d'importantes bases de l'Otan en Allemagne ou en Pologne seront contraints de remettre leur fret sur des rames adaptées aux voies russes ou de l'acheminer vers sa destination à l'aide du transport routier. Les deux variantes exigent non seulement d'importantes dépenses temporelles, mais aussi l'implication d'effectifs formés ainsi que des ressources militaires considérables», indique le rapport.

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L'Otan ne cesse d'avancer vers les frontières de la Russie, violant ainsi la promesse qu'elle a elle-même faite au Kremlin en 1990, consistant à ne pas s'élargir à l'Est. La Russie, elle, qualifie l'expansion de provocation et affirme qu'il est dangereux de déstabiliser l'équilibre des forces sur le continent européen. Vladimir Poutine a de son côté assuré que l'État russe n'envisageait pas de se livrer aux hostilités, mais restait déterminée à défendre ses intérêts de manière civilisée. Selon lui, c'est l'expansion de l'Otan et le déploiement du bouclier antimissile américain en Europe qui représente une menace pour la sécurité de la Russie et de ses citoyens.

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