Erdogan: les frappes israéliennes en Syrie, une menace pour la paix au Proche-Orient

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Les frappes israéliennes sur des sites militaires iraniens en Syrie et l’aide militaire accordée par les États-Unis aux unités kurdes dans ce pays menacent la paix au Proche-Orient, selon Recep Tayyip Erdogan.

Les frappes israéliennes et leur impact sur la situation générale au Proche-Orient ont été évoqués par Recep Tayyip Erdogan en visite au Royaume-Uni.

«Israël a déjà porté plus de 50 frappes de missiles sur la Syrie provoquant une nouvelle guerre dans la région… Il est impossible de percevoir ces actes de façon positive. À quoi servent ces frappes de missiles? Quel est leur objectif? Nous ne pouvons pas confirmer le fait de frappes sur Israël depuis le territoire syrien ce qui a servi de prétexte pour les tirs de missiles sur la Syrie», a déclaré M.Erdogan au cours d'une visite au Royaume-Uni.

Le dirigeant turc a annoncé qu'il avait évoqué cette situation avec le Président iranien Hassan Rohani soulignant qu'elle ne promettait rien de bon pour le Proche-Orient.

«Les États-Unis ont envoyé en Syrie 5.000 camions chargés d'armes. 2.000 avions de transport militaires avec des armes se sont posés en Syrie. À quoi servent ces quantités d'armes? Les États-Unis mènent une course à l'armement dans la région… Il va de soi que cette activité des États-Unis déçoit la Turquie. Nous estimons que tout ce qui menace la paix dans la région est inadmissible», a signalé le Président turc.

Il a ajouté que les démarches conjointes turques, russes et iraniennes contribuaient à la paix en Syrie et qu'Ankara ne pouvait rien constater de semblable de la part de l'Occident.

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Jeudi dernier, l'Armée de défense d'Israël a informé avoir attaqué des dizaines de sites des unités iraniennes Al-Qods en Syrie. Selon un porte-parole de l'armée israélienne les frappes ont été menées en représailles aux tirs des forces iraniennes déployées sur le territoire syrien.

Les relations entre la Turquie et les États-Unis traversent une crise suite au soutien accordé par les Américains aux unités kurdes de protection du peuple YPG considérées par Ankara comme groupe terroriste lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) interdit en Turquie. Washington explique ses actions par la lutte contre le groupe terroriste Daech*.


*Organisation terroriste interdite en Russie

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