Le Président américain doit rencontrer le 12 juin à Singapour le leader nord-coréen Kim Jong-un pour des discussions devant permettre d'avancer vers le règlement de l'épineux dossier du nucléaire nord-coréen. Mais l'euphorie née de la remarquable détente apparue sur la péninsule depuis le début de l'année a laissé place au doute ces derniers jours, Washington et Pyongyang renouant avec une rhétorique menaçante.
«Concernant cette question, la position de la Russie reste très conséquente. Il est très important d'empêcher une éventuelle escalade de la situation actuelle sur la péninsule coréenne et de ne pas nuire au processus de régulation qui vient d'être entamé», a tenu à souligner le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, lors d'une interview à la chaîne russe NTV.
Pour certains experts, les deux camps comptent toujours se retrouver à Singapour et le durcissement de leur rhétorique, ces derniers jours, n'est qu'une façon de faire monter les enchères avant le sommet.
Mercredi, Mike Pompeo a estimé que la tenue du sommet dépendait «en dernier ressort de Kim Jong-un», tout en se disant «plein d'espoir».
Par ailleurs, la Corée du Nord a invité certains journalistes étrangers à assister au démantèlement de son site d'essais nucléaires de Punngye-ri, dans le nord-est du pays. Cette opération est prévue jeudi ou vendredi, en fonction de la météo.