D'après les experts, le financement des Casques blancs permet à Washington de remplir ses tâches en Syrie, dont l'une d'elles est de renverser le régime de Bachar al-Assad, écrit RT.
D'après la porte-parole du département d'État américain Heather Nauert, Washington s'efforce de soutenir les activistes qui «ont sauvé plus de 100.000 personnes» durant le conflit en Syrie.
Fin janvier 2018, les USA ont fait part de leur intention d'allouer 350.000 dollars au financement du IIIM (mécanisme international impartial et indépendant). Dans le même temps, Washington accuse Moscou de détruire le Mécanisme d'enquête conjoint de l'Onu et de l'OIAC chargé d'enquêter sur les attaques chimiques en Syrie.
La décision de financer de nouveau les Casques blancs et l'IIIM a suscité des questions auprès des médias américains. Le site de CBS News a rappelé que Donald Trump avait gelé fin mars l'attribution de 200 millions de dollars pour la «reconstruction de la Syrie», en exigeant des alliés de Washington qu'ils participent plus activement au financement des programmes syriens. Si l'on soustrait les 6,6 millions de dollars des USA, des questions se posent sur les 193,4 millions restants qui ne sont pas mentionnés par le communiqué du département d'État américain.
Pendant l'opération de libération d'Alep en décembre 2016, la correspondante de RT Lizzie Phelan a pu interroger les réfugiés de cette ville. Ils ont accusé de nombreux membres de cette organisation «humanitaire» de collaboration avec les radicaux, de vol et même de meurtre.
Le financement des Casques blancs permet à Washington de remplir ses tâches en Syrie à travers l'un de ses propres projets, estime Ahmad Kazem, chef du Réseau syrien des droits de l'homme.
Selon l'activiste anti-guerre Michael Reddy, la reprise du financement des Casques blancs pourrait indiquer que le Pentagone a compris à quel point cette organisation était importante pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad (même si officiellement Washington a renoncé à cet objectif).
Par ailleurs, la journaliste Vanessa Beeley a déclaré que pendant son séjour à Alep et dans la Ghouta orientale, elle n'avait pas réussi à retrouver un seul témoin pouvant confirmer que les Casques blancs sauvaient effectivement des civils.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.