Maroc: la peine la plus lourde pour les meneurs de la rébellion

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Après neuf mois de procès, quatre chefs du «Hirak», le mouvement de contestation sociale qui a agité le Maroc en 2016-2017, ont été condamnés à 20 ans de prison pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État».

Le verdict est tombé. Les meneurs du «Hirak», le mouvement de contestation sociale qui a agité le Maroc en 2016-2017, ont été condamnés mardi soir à Casablanca à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, à l'issue d'un procès-fleuve de neuf mois, rapporte l'AFP.

Le leader du mouvement, Nasser Zefzafi, ainsi que trois autres meneurs, Nabil Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid, ont écopé de la peine la plus lourde pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État», un chef d'accusation passible selon les textes de la peine de mort.

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Au total, 53 personnes comparaissaient lors de ce procès. La peine la moins lourde se limite à un an de prison, couvrant la détention préventive, et 5.000 dirhams (environ 450 euros) d'amende, selon le verdict prononcé par la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca en l'absence des accusés.

Trois d'entre eux, Mohamed Haki, Zakaria Adehchour et Mahmoud Bouhenoud ont été condamnés à 15 ans de prison et sept à 10 ans de prison, également pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État».

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