Libérés, d’anciens prisonniers des terroristes parlent de leurs atrocités

© Sputnik . MORAD SAEEDDes prisonniers libérés
Des prisonniers libérés - Sputnik Afrique
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Après leur libération des geôles des terroristes, des Syriens ont exposé à Sputnik les conditions de leur détention. Ce sont les prisons du Front al-Nosra* qui seraient les plus sévères.

Des dizaines de civils du village syrien d'Eshtabraq dans la province d'Idlib ont été relâchés par les terroristes dans le cadre d'un accord passé avec le gouvernement syrien. Ils se trouvent actuellement à Lattaquié où ils se plient à des examens médicaux, rétablissent leur papiers et rencontrent leurs proches.

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Un jeune homme nommé Mohammed a raconté à Sputnik que les prisons des terroristes du Front al-Nosra* étaient les plus horribles. Il y a passé quelques années et a pu raconter des choses. Selon lui, ce sont des terroristes originaires du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et de Chine qui étaient les plus cruels.

«Il est impossible de le décrire avec des mots», «C'est la chose la plus horrible qui m‘est arrivée dans la vie», dit-il. La prison du Front al-Nosra* est la pire, incomparable avec celles des États-Unis ou d'autres pays, souligne-t-il.

«Un homme qui bat une femme avec un tuyau n'est pas un homme, c'est une crapule», indiqué Mohammed en décrivant la conduite des terroristes. Ceux-ci parlent beaucoup de la religion mais en réalité ils en sont très éloignés, ils affirment respecter la loi de Dieu mais en réalité, ils vont à son encontre, estime-t-il. «Dieu merci, il sont à présent en train de se faire la guerre entre eux.»

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S'agissant des conditions de leur détention, il a fait savoir que les terroristes venus du Turkménistan étaient les plus cruels. «Ils prenaient tout ce qu'ils pouvaient attraper: des bâtons, des barres de fer. Ils ont tué un bébé de quatre mois. Ils ne lui ont pas acheté du lait qui coûtait 2.000 livres (environ 3 euros) […], Dieu les punira».

Les prisonniers ont été enfermés dans une cellule où il n'y avait pas assez de place, comme dans un enclos pour les ânes, on y était à différentes périodes entre 28 et 40 personnes, précise Mohammed. On y trouvait des combattants venus de Turquie, d'Ouzbékistan, du Tadjikistan, du monde entier.

Les anciens prisonniers ont raconté à Sputnik que les victoires de l‘armée syrienne, surtout à Deraa, dans le sud de la Syrie, enrageaient les terroristes qui battaient cruellement les prisonniers. Les civils disent attendre avec impatience la libération totale de la province d'Idlib pour rentrer chez eux.

*Organisation terroriste interdite en Russie

 

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