Macron: la motion de censure ne peut pas «sanctionner le gouvernement d'Édouard Philippe»

© Sputnik . Alexei Vitvitsky / Accéder à la base multimédiaEmmanuel Macron
Emmanuel Macron - Sputnik Afrique
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Lors d’une conférence de presse commune avec le Président du gouvernement espagnol, Emmanuel Macron a dit ne pas croire que la motion de censure en préparation dans le contexte de l’affaire Benalla pourrait «sanctionner le gouvernement d'Édouard Philippe».

Jean-Luc Mélenchon - Sputnik Afrique
Mélenchon propose une motion de censure contre le gouvernement
La motion de censure liée à l’affaire de l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, ne pourra pas affecter le cabinet du Premier ministre français, a déclaré M.Macron au cours d’une conférence de presse commune avec le Président du gouvernement espagnol ce jeudi.

«[…] La réalité des forces politiques […] à l’Assemblée nationale ne doit pas nous conduire à envisager que cette motion de censure puisse conduire à sanctionner le gouvernement d'Édouard Philippe», a notamment déclaré le Président français.

Le 26 juillet, à 18 heures, les députés LR ont déposé une motion de censure contre le gouvernement sur l'affaire Benalla. Elle sera examinée mardi à 15h00, précisent des médias français.

Alexandre Benalla - Sputnik Afrique
«C’était l’opportunité d’atteindre le Président»: Benalla s’exprime en public
Alexandre Benalla, collaborateur du Président de la République française, dont le licenciement a été annoncé le 20 juillet, avait été filmé le 1er mai à Paris en train de frapper des manifestants alors qu'il était présent en tant qu'observateur auprès des forces de l'ordre.

M.Benalla a été ensuite placé en garde à vue pour violences et usurpation de fonction. Son domicile à Issy-les-Moulineaux a été perquisitionné le 21 juillet au matin. Le 22 juillet, le parquet de Paris a annoncé la mise en examen pour «violences en réunion» d'Alexandre Benalla et des quatre autres protagonistes filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai.

Le Président Macron a affirmé le 24 juillet, devant des membres du gouvernement et des députés de la République en Marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et que le seul responsable de la situation était lui-même.

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