L’armée algérienne perd sept soldats dans un guet-apens terroriste à l’Est du pays (vidéo)

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Lors d’accrochages avec des terroristes dans l’Est de l’Algérie, sept soldats de l’armée algérienne ont été tués. Citant des sources sécuritaires, le site d’information TSA a indiqué dans son édition du 30 juillet que d’autres militaires avaient été blessés, que quatre terroristes avaient été abattus et qu’un cinquième avait été capturé vivant.

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Lors d'un ratissage à Besi, dans la daïra d'Azzaba, située dans la wilaya de Skikda à l'Est de l'Algérie (près de la frontière avec la Tunisie), sept soldats de l'Armée nationale populaire (ANP) ont été tués dans un guet-apens tendu par des terroristes. C'est ce qu'ont confié des sources sécuritaires sur place.

«Sept militaires ont été tués, ce lundi 30 juillet, lors d'un violent accrochage à Besi, dans la daïra de Azzaba, située dans la wilaya de Skikda, a appris TSA ce soir de sources sécuritaires sur place […]. Plusieurs autres militaires ont été blessés dont certains dans un état jugé sérieux», a écrit TSA.

Selon le site d'information, l'unité de l'ANP qui ratissait les lieux a été accrochée par un groupe terroriste composé «de 15 à 20» membres, dont 4 ont été éliminés et un cinquième a été capturé vivant.

Selon les mêmes sources citées par TSA, les militaires ont récupéré des armes et des munitions. «D'importants renforts de l'armée, avec notamment des hélicoptères ont été acheminés vers la zone de combats», ont-elles indiqué.

Après l'attentat terroriste commis le 8 juillet près d'Ain Sultan, dans la région tunisienne de Jendouba frontalière de l'Algérie, au cours duquel six gendarmes tunisiens ont trouvé la mort, Alger et Tunis ont décidé d'intensifier leur coopération en matière de lutte antiterroriste en créant 60 points de contrôle militaires supplémentaires le long des frontières nord des deux pays. C'est ce qu'ont confié des sources militaires algériennes au site d'information Algeriepatriotique.

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Il s'agit, pour l'Algérie, de la frontière allant d'El-Tarf à Tébessa et Souk-Ahras, et pour la Tunisie de la frontière couvrant les régions de Jendouba, El-Kef et El-Kassreine.

Cette décision aurait été prise, selon ces sources militaires, «dans le cadre de la coopération entre les deux pays pour la sécurisation des frontières, à l'aune des dernières attaques terroristes sanglantes qu'ont connues les zones frontalières, du côté tunisien, et qui menacent de déborder sur le territoire algérien».

Les mêmes sources ont affirmé qu'«une partie de ces points de contrôle seront mobiles et assurés par des patrouilles militaires, tandis que d'autres seront fixes, et dont la mission consistera à surveiller les mouvements des groupes armés».

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