Alors que le parti Les Républicains a annoncé fin juillet sa décision de déposer une motion de censure dans le cadre de l’affaire Benalla, les députés du Parti communiste français et de la France Insoumise voteront également en faveur de cette initiative.
En outre, une alliance de la gauche, composée des députés de La France insoumise, du Parti communiste français et du Parti socialiste, a déposé sa propre motion de censure, également dans le cadre de la polémique entourant Alexandre Benalla.
Jusqu'à présent une seule motion de censure a été adoptée, le 5 octobre 1962, renversant le premier gouvernement Pompidou à la suite de la décision du général de Gaulle d'instituer par la voie référendaire l'élection du Président de la République au suffrage universel direct. En réponse à cette motion, l'Assemblée avait été dissoute par le Président.
Le Président Macron a affirmé le 24 juillet, devant des membres du gouvernement et des députés de la République en Marche, que les faits qui s'étaient produits le 1er mai étaient une «trahison» et que le seul responsable de la situation était lui-même.