Un ex-employé de Trump sur ses confusions des fuseaux horaires et ses lapsus géographiques

© REUTERS / Leah MillisDonald Trump. Photo d'archive
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Donald Trump ne connaît pas bien l'étiquette diplomatique ainsi que la géographie, affirme Politico. Ses lapsus parlent d’eux-mêmes.

President Donald Trump smiles as he prepares to speak at his Make America Great Again Rally at Orlando-Melbourne International Airport in Melbourne, Fla., Saturday, Feb. 18, 2017. - Sputnik Afrique
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Donald Trump ne connaît pas très bien les règles de l'étiquette diplomatique ainsi que la géographie, relate Politico en référence à un ex-employé du Conseil de sécurité nationale (NSC).

Comme une source l'a expliqué au journal, Trump s'est, à plusieurs reprises au cours de sa première année en tant que Président américain, précipité pour appeler le Premier ministre japonais Shinzo Abe lors de sa journée de travail. Cependant, il n'a pas tenu compte du fait que les fuseaux horaires à Tokyo et à Washington différaient de manière significative.

«Il est très impulsif à cet égard, il ne pense pas au temps, ou à qui il appelle», raconte une source de Politico.

Pourtant, Donald Trump est aussi connu pour ses lapsus géographiques. Par exemple, se préparant à rencontrer le Premier ministre indien Narendra Modi en 2017, Trump a nommé par erreur le pays Nipple, et non le Népal (le mot «nipple» en anglais veut dire mamelon). Ainsi, en étudiant la carte de l'Asie du Sud, Trump a souri à cause du nom du Bhoutan car il lui a rappelé le mot anglais «button» qui veut dire bouton.

Ou lors d'une rencontre avec des dirigeants africains dans le cadre de l'Assemblée générale de l'Onu, le Président a salué le bon état du système de santé d'un pays apparemment connu de lui seulement:

«Le système de santé de la Nambie est hautement autosuffisant», avait-il affirmé, puis il a répété le nom du pays.

Hormis les pays, il aime aussi inventer des noms nouveaux. Il a donné naissance au mot «covfefe», reconnu comme le mot de l'année 2017 par le quotidien britannique The Telegraph bien que personne ne sache sa signification. L'expression est parue dans une phrase non terminée «Malgré le covfefe négatif permanent des médias» qui a ensuite été supprimée.

Tout cela, il le fait non seulement dans la vie réelle mais aussi sur les réseaux sociaux. Une fois élu, il a déclenché une discussion en publiant un tweet avec une fin inattendue:

«La Chine vole un drone de recherche de la marine des États-Unis dans les eaux internationales — elle le sort de l'eau et l'emmène en Chine. C'est un acte sans président», avait-il écrit avant de se rendre compte (après une heure et demie) de sa faute de frappe et de poster une version modifiée avec «un acte sans précédent».

Certains internautes supposent même que l'orthographe n'est pas son point fort. Le Président a écrit le mot «councel» au lieu de «counsel» parlant d'un conseil spécial chargé de traquer les actions illégales lors de la campagne de Clinton et de l'administration Obama. Il a mis deux heures et 28 minutes pour corriger l'erreur, les utilisateurs étant déjà habitués à en tenir un compte.

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