«Partenaire prometteur»: la Russie renforce ses contacts militaires avec la Centrafrique

© REUTERS / Baz Ratner/File PhotoUn homme armé à Koui, en Centrafrique
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Qualifiant la Centrafrique de «partenaire prometteur sur le continent», le ministre russe de la Défense a annoncé la signature d’un accord destiné à consolider les liens entre les deux pays dans le domaine de la Défense.

La Russie et la Centrafrique ont signé mardi un contrat interministériel destiné à renforcer leurs liens militaires. La cérémonie s'est tenue à l'inauguration du forum militaire Armée 2018 à Koubinka (région de Moscou), en présence du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et de son homologue centrafricaine Marie-Noëlle Koyara.

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Mme Koyara a déclaré que le document portait notamment sur la formation des forces armées centrafricaines, sans toutefois préciser si cette dernière sera effectuée sur le territoire russe ou bien en République Centrafricaine avec l'intervention de spécialistes russes.

«Nous avons des liens très serrés. Après les événements qui ont eu lieu dans notre pays [guerre civile, ndlr], notre armée est entièrement restructurée. Notre objectif premier est aujourd'hui d'améliorer la capacité de combat de l'armée afin qu'elle soit en mesure de protéger le territoire national, protéger le peuple», a-t-elle indiqué.

Selon la ministre, les récentes discussions qui ont eu lieu entre les Présidents russe et centrafricain en mai dernier dans le cadre du Forum économique de Saint-Pétersbourg, ont donné un nouvel élan aux relations entre les deux pays.

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Sergueï Choïgou a rappelé à son tour les liens qui unissaient la Centrafrique et l'URSS dans les années 1960 et 1970, quand, selon lui, jusqu'à 150 conseillers soviétiques y travaillaient.

La situation s'est aggravée en Centrafrique en 2013 après le renversement du Président François Bozizé, au pouvoir depuis 2003. Les milices d'auto-défense chrétiennes anti-balaka (ou anti-machette) se sont opposées aux combattants du groupe islamiste Seleka, qui avait renversé le chef de l'État.

D'après les Nations Unies, durant le conflit jusqu'à un million de personnes ont dû quitter leur foyer et plus d'un millier ont été tuées.

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