Femme tuée par un scorpion en Algérie: la réponse du ministre de la santé a ému la société

© REUTERS / Faisal Al NasserDanger de piqûre de scorpion
Danger de piqûre de scorpion - Sputnik Afrique
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Interrogé après le décès d’une femme dans la ville d’Ouargla sur les moyens humains et matériels disponibles dans les hôpitaux pour la prise en charge des personnes victimes de piqûres scorpioniques, le ministre algérien de la santé a donné, lors d’une conférence de presse, des explications qui ont surpris certains médias et internautes du pays.

«En fait, l'animal ne fait pas de mal à l'Homme, l'animal fait du mal à l'Homme quand il est menacé».

C'est ce qu'a affirmé Mokhtar Hasbellaoui, ministre algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors d'une conférence de presse donnée à Alger le 4 septembre, en réponse à une question concernant le décès à Ouargla d'une enseignante universitaire piquée par un scorpion.

«Le monde animal est un monde qui est gentil», a souligné le ministre en répondant à une question sur le «manque de sérum anti-scorpionique et de médecins spécialistes dans les hôpitaux du sud du pays», « deux raisons qui sont, selon les habitants de la wilaya, les causes du décès d'Aïcha Aouissat», rapporte le site d'information TSA.

Bien que le ministre ait affirmé que la défunte avait été prise en charge «dans les temps» et que l'hôpital d'Ouargla est un CHU «doté des moyens humains et techniques nécessaires», ses propos ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.

​Toujours selon le site d'information, en tenant ces propos le ministre algérien de la santé fait mine d'«oublier que son rôle en tant que ministre (…) est de mettre en place un système (…) qui puisse soigner, dans les plus brefs délais, tout individu piqué par un scorpion, où qu'il se trouve et quelle que soit sa situation sociale».

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