Zakharova tourne en ridicule «l’implication» de la Russie dans le meurtre du frère de Kim

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La porte-parole de la diplomatie russe a tourné en dérision l’accusation de l’ambassadrice des USA à l’Onu comme quoi Moscou aurait aidé Pyongyang à assassiner Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. La représentation US a par la suite démenti l’information, indiquant que la citation avait mal été interprétée.

Moscou a réagi avec humour à la déclaration de Nikki Haley, représentante des États-Unis à l'Onu, estimant que Moscou aurait apporté son soutien à Pyongyang dans le meurtre de Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

«Il semble que nous soyons sur le point de percer le mystère du meurtre de Kennedy», a écrit la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, sur sa page Facebook.

Ce commentaire évoque l'intervention de Nikki Haley au Conseil de sécurité des Nations unies, lorsqu'elle a accusé la Russie de transgresser les sanctions internationales contre la Corée du Nord.

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Et si le demi-frère de Kim Jong-un, empoisonné en Malaisie, avait sur lui un antidote?
Par la suite, la représentation des États-Unis a démenti les informations selon lesquelles Nikki Haley aurait accusé la Russie d'avoir aidé à éliminer Kim Jong-nam, indiquant que la citation avait mal été interprétée.

«Elle a dit que lorsque la Corée du Nord a assassiné Kim Jong-nam avec une substance innervante mortelle, les États-Unis ont renforcé, par le biais des Nations unies, le contrôle des armes chimiques et biologiques de la Corée du Nord», a déclaré la représentation américaine.

Selon cette dernière, Nikki Haley aurait également dit que la Russie avait été d'accord avec la partie américaine au cours de la réunion du Conseil de sécurité, mais qu'elle avait par la suite changé d'avis pour bloquer de nouveau le rapport de la commission pour les sanctions.

Kim Jong-nam a été empoisonné à l'aéroport international de Kuala Lumpur en février 2017. Dès le début de l'affaire, la Corée du Sud a accusé le Nord d'avoir orchestré l'assassinat, ce que Pyongyang a toujours démenti. Kim Jong-Nam était un critique du pouvoir nord-coréen et vivait en exil.

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