Viol collectif diffusé sur Snapchat en France: les criminels sont toujours en fuite

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Alors que la police française continue son enquête sur le viol collectif d'une femme de 19 ans diffusé sur les réseaux sociaux qui a eu lieu le 15 septembre dans la banlieue de Toulouse, au moins quatre agresseurs sont toujours en fuite.

Les quatre hommes qui ont violé une jeune fille de 19 ans près d'une boîte de nuit au sud de la ville de Toulouse samedi 15 septembre en en diffusant la vidéo sur les réseaux sociaux Snapchat et Twitter, sont toujours en fuite, comme le rapporte le parquet de la ville de Toulouse, cité par Reuters.

«Quatre personnes, peut-être plus, sont recherchées (…) Aucune interpellation n'a encore eu lieu», a déclaré ce jeudi le parquet de Toulouse.

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Une vidéo immortalise les avances d’Harvey Weinstein avant un viol présumé
Des vidéos de l'agression, apparues sur Snapchat et Twitter lundi, ont été bloquées par la police après que les utilisateurs des médias sociaux les ont signalées.

Mercredi 19 septembre, lors de son interrogatoire par les gendarmes, la victime, une jeune femme de de 19 ans, a affirmé avoir été violée sur le parking d'une boîte de nuit à Balma, dans la banlieue de Toulouse, en ajoutant qu'elle avait le sentiment d'avoir été droguée, rapporte Reuters.

Le parquet de Toulouse a ajouté que «des analyses toxicologiques sont en cours».

La police cherche à identifier au moins quatre criminels dont l'âge serait compris entre 25 et 30 ans, qui ont été remarqués sur le parking d'une boîte de nuit à Balma.

Selon les médias qui ont vu les vidéos sur les réseaux sociaux, on peut entendre la victime, visiblement ivre, pleurer. D'autres voix sont supposées être celles des hommes participant à cette agressions sexuelle.

«Arrêtez de filmer, c'est un viol… c'est un viol, c'est un viol», cri un des agresseurs.

Les internautes qui ont pu voir les vidéos du viol ont été horrifiés par les images et beaucoup d'entre eux les ont signalées au département de la police de la cybercriminalité.

Sur Twitter, la police a demandé aux utilisateurs du réseau social de ne pas partager d'images montrant cet «acte sexuel forcé».

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