Bouteflika préside un Conseil des ministres: la réponse d’Alger à l’ex-chef de la DGSE?

© AP Photo / Kayhan Ozer/PoolLe Président Abdelaziz Bouteflika
Le Président Abdelaziz Bouteflika - Sputnik Afrique
S'abonner
Le Président Abdelaziz Bouteflika présidera, ce 26 septembre, un Conseil des ministres consacré à la loi de finances 2019. C’est ce qu’a annoncé le 25 septembre la présidence algérienne dans un communiqué. Cette sortie du chef de l’État serait une réponse à la polémique concernant son état de santé.

La présidence algérienne a annoncé dans un communiqué, le 25 septembre, que le Président Abdelaziz Bouteflika présidera un Conseil des ministres, ce mercredi 26 septembre, consacré à la loi de finances 2019, selon l'Algérie Presse Service (APS). Cette réunion intervient sur fond de la polémique déclenchée, le 21 septembre, par les déclarations de Bernard Bajolet, ancien ambassadeur de France à Alger et ex-chef de la DGSE sous Nicolas Sarkozy, sur la santé du chef de l'État algérien, affirmant que ce dernier était «maintenu artificiellement en vie».

Intervenant en pleine crise financière, ce Conseil des ministres aura un ordre du jour chargé et délicat selon le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. En effet ce dernier avait indiqué début septembre, «que le projet de loi de finances 2019 ne comporte pas des mesures d'augmentation des taxes et impôts, voire que la politique sociale de soutien aux catégories défavorisées, se poursuivra», selon l'APS.

Ce Conseil des ministres est la troisième réunion que préside le chef de l'État algérien cette année. La dernière a eu lieu en juin dernier et était consacrée à la loi de Finances complémentaire 2018.

Abdelaziz Bouteflika - Sputnik Afrique
L’ex-chef de la DGSE remet une deuxième couche: le pouvoir en Algérie est «momifié»
Pour rappel, après sa déclaration concernant l'état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika, Bernard Bajolet a affirmé le 25 septembre, lors d'une conférence publique, que le pouvoir en Algérie était dans un état de «momification» et que ceci servait les intérêts des cercles qui voulaient «continuer à se maintenir au pouvoir et à s'enrichir», selon le magazine L'Obs.

Réagissant aux propos tenus le 21 septembre par son prédécesseur, Xavier Driencourt, actuel ambassadeur de France à Alger, a affirmé le 24 septembre devant la presse en marge d'une activité à l'Assemblée populaire algérienne, que M.Bajolet avait parlé en son nom et qu'il n'engageait en aucun cas les autorités officielles françaises.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала