«Éteindre la lumière»: Londres murirait un projet de cyberattaque contre le Kremlin

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Le Royaume-Uni semble avoir trouvé un moyen sûr de riposter à l’«agression» russe contre les pays occidentaux. Et il ne s’agit pas de recours aux armes de destruction massive. Le gouvernement britannique pourrait utiliser ses cybercapacités afin de provoquer une panne d’électricité d’envergure à Moscou.

Le ministère de la Défense britannique considère la possibilité de lancer des cyberattaques visant à couper l'approvisionnement de Moscou en énergie électrique en riposte à l'«agression» russe, informe le journal The Sunday Times en se référant à des sources au sein des services de sécurité britanniques.

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Les interlocuteurs du média se sont déclarés préoccupés par les lacunes constatées dans les capacités du Royaume-Uni de faire face à une telle attaque sans recourir aux armes nucléaires.

Londres estime qu'une cyberattaque d'envergure est la seule alternative aux armes de destruction massive. C'est pourquoi le gouvernement entend développer le cyberpotentiel britannique afin d'être capable d'«éteindre la lumière» au Kremlin.

Selon The Sunday Times, un tel scénario est possible si Moscou décidait d'annexer des îles estoniennes, d'intervenir en Libye ou de provoquer une nouvelle crise migratoire en Europe.

Le Royaume-Uni pourrait également utiliser ses cyberarmes si son armée ou ses nouveaux porte-avions étaient menacés par des unités russes irrégulières.

Auparavant, le ministre d'État au Bureau du Cabinet britannique David Lidington avait appelé les pays occidentaux à renforcer leur cybersécurité face à la Russie, tout en poursuivant un dialogue avec Moscou.

Le 4 octobre, le ministère britannique des Affaires étrangères avait déclaré que les autorités britanniques «avec un degré élevé de certitude» estimaient que la Direction générale (DU) de l'état-major des forces armées russes (anciennement Direction générale des renseignements, GRU) avait organisé une série de cyberattaques à travers le monde, y compris au Royaume-Uni, et qu'il, avec ses alliés, était prêt à y répondre.

Le chef de la diplomatie russe avait déclaré que Moscou était prête à organiser des consultations des experts en cybersécurité des deux pays. Selon lui, Londres refuse de mener un tel dialogue.

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