Depuis 2014, l'économie russe, confrontée à des sanctions occidentales, se base sur des scénarios des plus pessimistes, estime le chroniqueur de Forbes Kenneth Rapoza.
Notamment en citant la vice-présidente de la Banque centrale, Ksénia Ioudaïeva, qui avait récemment déclaré que la Banque centrale examinait tous les scénarios défavorables possibles, notamment une réduction du prix du pétrole à 35 dollars le baril.
Le journaliste indique à cet égard que le budget fédéral pour la période située entre 2019 et 2021 était basé sur des prix du brut autour des 50 dollars le baril, et que si le prix était finalement en baisse, la Russie devrait faire des coupes.
Selon lui, les États-Unis ont menacé de frapper la Russie avec de nouvelles sanctions, mais il est difficile de voir d'où elles viendront.
«À Washington, les avocats de différents oligarques essayent de convaincre les dirigeants du Congrès de sanctionner leurs rivaux, mais le gouvernement Trump impose en général des sanctions individuelles contre des Russes réputés», écrit le journaliste.
Et d'ajouter que Moscou possède même un plan pour faire face à la situation dans laquelle les États-Unis imposeront à la Russie des restrictions à l'égard de l'utilisation du dollar.
Des médias ont également annoncé que le gouvernement russe allait mettre au point un projet de dédollarisation sur la base des propositions faites par le président de la banque VTB Andreï Kostine, et que le document pourrait être prochainement approuvé par le Premier ministre Dmitri Medvedev.
Le service de presse du gouvernement russe a fait savoir qu'il n'y avait actuellement pas de projet de renoncer totalement à la monnaie américaine.