Les anciens habitants de l'île de Pâques, dont le nom autochtone est Rapa Nui, ont maintenu une société de milliers de personnes en utilisant le déversement des eaux souterraines côtières comme source principale d'eau douce, selon une nouvelle étude réalisée par une équipe d'archéologues comprenant notamment des professeurs de l'Université de Binghamton, relate le site de l'établissement d'études supérieures.
Pour parvenir à ces résultats, l'équipe a mesuré la salinité des eaux côtières autour de l'île de Rapa Nui afin de déterminer si la concentration en sel dans l'eau située près des côtes était suffisamment basse pour que l'homme puisse la boire sans risque pour sa vie.
Ainsi, après avoir mesuré le pourcentage de sel dans les eaux côtières, les chercheurs l'ont jugé sans danger pour l'homme en cas de consommation. Comme il n'y avait pas d'autre option s'agissant de trouver une source principale d'eau potable, les archéologues ont conclu que le processus d'évacuation des eaux souterraines côtières qui avait autorisé les Rapa Nui à collecter de l'eau douce potable directement à l'endroit où elle émergeait sur la côte de l'île, était le facteur essentiel de la subsistance d'une population importante sur l'île.