Lavrov trouve que l’Europe s’est énervée après la décision des USA sur le Traité FNI

© Sputnik . Grigoriy Sisoev / Accéder à la base multimédiaSergueï Lavrov
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La décision des États-Unis de se retirer du Traité FNI a créé une situation dans laquelle l’Europe s’est mise à s’énerver et où de nombreux membres de l’Otan estiment que l’Alliance devrait être consultée avant la prise d’une telle, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères.

L'Europe s'est énervée suite à la décision des États-Unis de sortir du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) et de nombreux membres de l'Otan se prononcent sur la nécessité d'être consultés en la matière, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

«Aujourd'hui, les Européens ont commencé à s'énerver. Nous voyons leur réaction. Mon homologue allemand Heiko Maas m'a appelé et a également exprimé des préoccupations», a confié Sergueï Lavrov dans un entretien au cours de l'émission « Moscou.Kremlin.Poutine », diffusée sur la chaîne de télévision Rossiya 1.

Le ministre a rappelé que lors de la préparation du Traité sur les missiles nucléaires à portée intermédiaire, une équipe de l'Otan avait participé aux pourparlers.

«À présent, beaucoup au sein de l'Otan font savoir qu'avant de décider du sort du Traité FNI, il aurait fallu tenir conseil avec les membres de l'Alliance. Je ne sais pas quelle sera la position adoptée par l'Otan, mais John Bolton a dit assez clairement que les États-Unis entendaient compenser une absence "injuste" d'armes à moyenne et à courte portée en Asie», a signalé M. Lavrov.

Tir d'un missile américain Trident II (photo d'archives) - Sputnik Afrique
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Donald Trump avait précédemment annoncé que les États-Unis prévoyaient de sortir du Traité FNI (Intermediate Nuclear Forces Treaty) sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, signé en 1987 entre Mikhaïl Gorbatchev et Ronald Reagan. Le document en question abolissait l'usage de toute une série de missiles d'une portée variant de 500 à 5.500 kilomètres.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a qualifié cette décision de «pas très dangereux» qui «ne sera pas compris par la communauté internationale» et suscitera «de sérieuses condamnations».

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a souligné que le retrait US du Traité FNI forcerait la Russie à prendre des mesures pour assurer sa sécurité.

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