«Une partie de moi restera ici»: une globe-trotteuse russe sur sa découverte de la Syrie

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Irina Sidorenko - Sputnik Afrique
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Son périple autour du monde a amené cette voyageuse russe en Syrie. Comme elle l’a confié dans une interview accordée à Sputnik, l’image qu’elle avait de ce pays était erronée. Découvrez son témoignage et des images de son voyage.

Irina Sidorenko est une globe-trotteuse russe qui a parcouru 75 000 km au volant de son véhicule. En un an et demi, elle a visité en compagnie de son chien 57 pays, dont la Syrie. Celle qui est en outre devenue la première touriste étrangère à avoir traversé la frontière syro-jordanienne après sa réouverture livre ses impressions sur son compte Instagram et sur les pages de Forbes Russia. 

«La Syrie m’a beaucoup surprise», avoue la voyageuse dans son commentaire à Sputnik, précisant qu’initialement elle voulait seulement traverser ce pays, croyant que la guerre et la destruction y régnaient en maîtres.

 

«Mais j’ai découvert un pays très chaleureux et hospitalier et j’ai donc décidé d’y passer plus de temps pour tout voir dans les détails. La plupart des régions du pays sont totalement sécurisées, c’est très bien ici. Lorsque je le dis à mes abonnés et à mes lecteurs, ça les surprend beaucoup», révèle-t-elle.  

Durant son séjour dans ce pays proche-oriental, elle a visité Damas, Alep et Lattaquié. Evoquant les Syriens, elle les qualifie de gens extrêmement accueillants qui l’ont hébergée et lui ont montré les curiosités locales.  

Certes, il y a des régions où des combats contre les groupes armés se poursuivent et elle dit qu’elle n’est pas allée dans ces zones.  

«Le principal souvenir de Syrie est mon cœur inspiré par ce pays. C’est plus important de ce que j’ai pu en apporter. Une partie de moi restera là-bas. Je suis heureuse d’avoir visité la Syrie», clôt-elle son témoignage.

 

La situation en Syrie, pays secoué depuis mars 2011 par un conflit armé, se stabilise progressivement. Au cours de ces dernières années, d'importantes villes, telles Palmyre, Alep et Deir ez-Zor sont repassées sous le contrôle des forces gouvernementales. Quant à la capitale Damas, elle a cessé d'être la cible de pilonnages depuis la libération de la Ghouta orientale et des derniers fiefs de terroristes dans le sud de la ville. En outre, d'après les informations du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, 234 groupes armés ont rejoint la trêve. En septembre dernier, des élections municipales ont pu être organisées pour la première fois depuis l'éclatement du conflit.

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