Affaire Khashoggi: 17 Saoudiens, dont le consul général en Turquie, sous sanctions US

© REUTERS / Leah MillisWashington
Washington - Sputnik Afrique
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En lien avec l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Washington a imposé ce jeudi un régime de sanctions à 17 responsables saoudiens, dont le consul général du royaume en Turquie, a annoncé le Département du Trésor des États-Unis.

Les États-Unis ont infligé des sanctions à 17 Saoudiens et ce en lien avec l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Ces mesures ont été introduites dans le cadre de la loi «Global Magnitsky Act», qui est une liste de personnes violant, selon les autorités américaines, le droits de l’Homme. Le document ad hoc a été publié sur le site Web du Département du Trésor des États-Unis.       

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D’après ces informations, Saoud al-Qahtani, ancien conseiller du prince héritier, et Mohammad al-Otaibi, consul général du royaume en Turquie, figurent sur la liste des personnes visées par les sanctions.

La porte-parole du département d'État Heather Nauert avait plus tôt déclaré que Washington prendrait d'autres mesures qu'il jugerait opportunes à l'encontre de Riyad.

Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre dernier au consulat saoudien à Istanbul où il s'était rendu pour effectuer des démarches administratives. Après avoir d'abord nié le meurtre, les autorités saoudiennes ont fini par reconnaître que l'éditorialiste avait trouvé la mort lors d'une opération «non autorisée». Plus d'un mois après sa mort, son corps n'a toujours pas été retrouvé. Les autorités saoudiennes démentent avoir ordonné son assassinat.

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La Turquie mène sa propre enquête sur cet assassinat. Le 31 octobre, le procureur général d'Istanbul a annoncé que, dès son arrivée au consulat, Jamal Khashoggi avait été tué par strangulation, son corps ayant par la suite été démembré. Il a souligné le caractère prémédité de ce crime, élément qu'avait donné le parquet saoudien le 25 octobre.

Le journaliste s'était exilé en 2017 aux États-Unis et publiait régulièrement dans le journal The Washington Post des tribunes critiques envers l'héritier du trône saoudien, le prince Mohammed ben Salmane Al Saoud.

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