En répondant aux assertions de Christophe Castaner, selon lesquelles Marine Le Pen aurait encouragé les manifestants qui «ont répondu à son appel et veulent s'en prendre aux institutions comme ils veulent s'en prendre aux parlementaires de la majorité», Marion Maréchal lui a rappelé son échec aux régionales et a critiqué ses actions entreprises contre les «gilets jaunes»:
J’avais trouvé @CCastaner assez minable comme adversaire aux régionales, il l’est encore davantage comme ministre de l’Intérieur en réprimant violemment les @giletsjaunes. Du jamais vu contre les casseurs black bloc, les prières de rue, les étudiants bloqueurs ou les zadistes.
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) 24. November 2018
À l'époque, en 2015, elle s'était en effet qualifiée au second tour au détriment du candidat socialiste Christophe Castaner, qui n'avait terminé qu'en troisième position.
Marine Le Pen a commenté aujourd'hui l'analyse de Gérald Darmanin et de Christophe Castaner, lequel avait attribué dès samedi les violences à des «séditieux» de «l'ultradroite». «Des Français qui brandissent le drapeau français et chantent la Marseillaise, ce seraient des "séditieux"? Pour Gérald Darmanin, les gilets jaunes sont la "peste brune", donc des nazis…», a-t-elle fustigé.
Pour Marine Le Pen, "Gérald Darmanin traite les gilets jaunes de nazis" pic.twitter.com/uQja3Kczhh
— BFMTV — Matinale (@PremiereEdition) 26. November 2018
106.301 «gilets jaunes» ont été recensés samedi à 17h00 dans toute la France, dont 8.000 à Paris, contre 282.710 au total samedi dernier à la même heure, a dénombré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner.
Au total 130 personnes ont été placées en garde à vue. À Paris, 69 personnes ont été interpellées, selon un bilan de la Préfecture de police dans la soirée.