Une centaine de «gilets jaunes» sont arrivés à Bruxelles ce vendredi. Les premières perturbations ont commencé vers 10h30, heure locale, avec un blocage, par les manifestants, de la rue de la Loi, ont rapporté les médias locaux. Certains d'entre eux bloquent la circulation. Les manifestants sont attendus par des dispositifs de sécurité renforcés.
Les #GiletsJaunes à #Bruxelles. #ruedelaloi fermé pic.twitter.com/n4EcEpVKHk
— Victor J Perez-Rubio (@vicjope) 30 ноября 2018 г.
En daar zijn de gilets jaunes… pic.twitter.com/EwHEWxvsUz
— Ayrton Thevissen (@AyrtonTH) 30 ноября 2018 г.
Pour l'heure, il reste difficile de déterminer l'ampleur du mouvement qui se prépare. Comme l'indique la RTBF, cette manifestation est non autorisée, puisqu'aucune autorisation n'a été demandée.
Selon la police, au moins 60 personnes ont déjà été arrêtées tandis que, comme l'indiquent les médias, plusieurs tunnels ont été fermés à la circulation. Les personnes arrêtées possédaient du matériel dangereux et prohibé.
Les manifestants réclament la démission du Premier ministre Charles Michel.
Le portail SudInfo.be a précisé qu'une manifestation avait initialement été annoncée au départ du Parc du Cinquantenaire, dès 12h00 ce vendredi. Cependant l'organisateur avait retiré et annulé sa demande. Certains «gilets jaunes» appellent à ne pas se rendre au Cinquantenaire, ni à la Gare du midi ainsi qu'autour de la rue de la Loi en raison des dispositifs policiers importants mis en place. En effet, la police se tient prête depuis tôt ce matin pour encadrer les manifestations. Des barrières anti-émeutes ont, notamment, été installées dans les rues à proximité de la rue de la Loi.
Auparavant, le Premier ministre Charles Michel avait déclaré que le gouvernement belge entendait le message des «gilets jaunes» et exprimait sa volonté de «transformer la colère en projet de solution positif». Il avait ajouté toutefois qu'il s'attendait à dialoguer avec un mouvement «davantage structuré». Toujours selon les médias, Charles Michel a dit comprendre que les revendications des «gilets jaunes» étaient dirigées contre la hausse des accises sur les carburants.
La vague de mécontentement qui déferle sur la France a également touché la Belgique où plusieurs sites pétroliers ont été bloqués par des manifestants. Selon Sudinfo, un rassemblement des «gilets jaunes» à Charleroi a dégénéré dans la nuit du 23 au 24 novembre en affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre.