Lacrymogènes et accrochages: les «gilets jaunes» jouent leur acte 3 à Paris (images)

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Gilets jaunes le 1 décembre à Paris - Sputnik Afrique
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Un nouveau rassemblement du mouvement des «gilets jaunes», dénonçant à l'origine la hausse des carburants mais exprimant maintenant une colère sociale plus profonde s'est déroulé ce samedi à Paris, après la mobilisation de la semaine dernière marquée par des débordements. Notre correspondant a suivi la situation sur place.

Le 3e acte de la mobilisation des «gilets jaunes» à Paris a rassemblé, selon les informations officielles communiquées dans la journée, 75.000 personnes à travers toute la France. La Préfecture de police de Paris, citée par l'AFP, a fait état vers 20h30 d'un bilan de 287 interpellations au cours de la manifestation des «gilets jaunes». Le nombre de blessés à Paris a dépassé les 100 personnes, dont une est dans un état très grave, a annoncé France TV Info citant le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner.

Nouvelle journée de mobilisation ce samedi dans la capitale. La police promet cette fois que le rassemblement des «gilets jaunes» se déroulera sous haute surveillance pour éviter les débordements de la semaine dernière sur les Champs-Élysées. La ville a alors connu plus d'un million d'euros de dégâts, la journée s'étant soldée par 150 interpellations dont 62 à Paris. Cette fois, il est toujours difficile de prévoir jusqu'où peuvent aller les tensions.

Cette semaine, le ministère de l'Intérieur a prévu de fermer les Champs-Élysées à la circulation et d'autoriser l'accès aux piétons après un contrôle d'identité et une fouille des sacs, dans le but d'éviter la répétition des violences.

La CGT a appelé en parallèle à manifester à l'occasion de la «marche des chômeurs» pour dénoncer la hausse de la précarité, réclamer une baisse des taxes et une augmentation du SMIC, tout en souhaitant que les «gilets jaunes» se greffent au mouvement, indique Reuters. Le cortège doit partir à 14h00 de la place de la République.

La mobilisation fléchit depuis le 17 novembre, date de la première journée de manifestations lors de laquelle près de 300.000 personnes ont bloqué les routes. Elles étaient un peu plus de 100.000 le 24 novembre dont 8.000 à Paris, selon les données officielles.

Les rencontres entre le Premier ministre et des représentants du mouvement vendredi n'ont pas été concluantes, laissant présager un regain de la colère.

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