Le gouvernement pourrait renoncer à l'impôt qui devait succéder à l'ISF

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«Ce n'est pas un cadeau aux riches, c'est permettre à nos entreprises de bénéficier de capitaux français»: Benjamin Griveaux a déclaré que l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) pourrait être supprimé s'il était prouvé après évaluation qu’il ne fonctionnait pas.

Le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, a annoncé à l'antenne de RTL que l'IFI, qui a remplacé le controversé impôt de solidarité sur la fortune (ISF), pourrait faire l'objet d'une évaluation à l'automne 2019.

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À la question de savoir si ce dispositif pourrait être supprimé, le porte-parole a répondu: «Ce sujet-là n'est pas sur la table mais en revanche, on l'évalue, on le contrôle, que ça se fasse au Parlement».

L'idée est de «voir si cet argent» est «fléché dans nos PME pour les développer, pour qu'elles innovent, qu'elles investissent, pour qu'elles embauchent».

«Si l'évaluation n'est pas bonne, le sujet pourra être rouvert. Si une mesure qu'on a prise, qui coûte de l'argent public (…) ne fonctionne pas, si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiots, on va le changer», a poursuivi Benjamin Griveaux.

Le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune, transformé l'an dernier en impôt sur la fortune immobilière, est l'une des revendications des Gilets jaunes, relayée par des responsables politiques et syndicaux.

«Il faut laisser 18 à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet, ça a été voté en décembre 2017. Je pense qu'une bonne évaluation peut commencer à l'automne 2019, par exemple», a-t-il déclaré. «Nous on veut que l'argent revienne dans l'économie réelle, ce n'est pas un cadeau aux riches, c'est permettre à nos entreprises de bénéficier de capitaux français.»

L'IFI a remplacé l'impôt de solidarité sur la fortune  le 1er janvier 2018. C'est la mesure emblématique qui a valu à Emmanuel Macron l'étiquette de «Président des riches» et qui lui revient en boomerang avec les manifestations des Gilets jaunes. Le rétablissement de l'ISF est l'une des revendications principales du mouvement.    

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