«Nous sommes en train de réunir de plus en plus de monde. L'opération "péage gratuit" de ce soir, c'était juste pour marquer le coup, montrer que le mouvement est structuré et prend de l'ampleur.»
Vu le nombre de fois que je me suis fait flasher, je m’apprêtais à réclamer des droits à l'image mais les #giletsjaunes ont mis fin à mes ambitions de célébrité. Je m'voyais déjà signant mes photos #radar à des jeunes conducteurs en mal de vitesse. pic.twitter.com/QbNA98kATP
— PASCAL CTY (@ESARINTULO) 2 décembre 2018
Parfois, certains éléments sont allés bien plus loin. Dans la nuit du 1er au 2 décembre, des «casseurs» ont semé le chaos au péage de Croix sud à Narbonne d'après le journal L'Indépendant. Le quotidien parle de «bâtiments et voitures en feu, barrières enfoncées, panneaux arrachés, bornes de péage attaquées à coup de pioche, explosions et fumée noire…»
Des images très impressionnantes circulent sur la toile. Elles montrent des individus attaquer le péage avec une… camionnette en feu porté par une grue. Rien que ça.
Pour le juge, recouvrir un #radar ce n'est pas le dégrader — @RadarsAuto — Partage de Cabinet FERLY via https://t.co/KJLFVTENwg https://t.co/otXkB94uVa pic.twitter.com/0WBASPO4Ny
— Jan-Marc FERLY (@janmarcferly) 29 novembre 2018
Avant cela, c'est à Virsac, en Gironde, qu'un péage avait été incendié par des individus déterminés, dans la nuit du 19 au 20 novembre. Les dégâts, très importants, avaient poussé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à se rendre sur place le 29 novembre. Son arrivée en hélicoptère avait par ailleurs créé une vive polémique.
Quelques heures après le déplacement du ministre de l'Intérieur, un autre péage a été incendié, cette fois à Bollène, dans le Vaucluse. D'après les informations de La Provence, trois cabines ont été brûlées après que des pneus enflammés aient été placés à leurs pieds. «Il y a des casseurs sur différents ronds-points le soir qui viennent profiter des mouvements actuels pour commettre des dégradations», expliquait alors la gendarmerie au quotidien provençal.
J'admire ce concept de Radar sucette 😀, c'est mieux que de le brûler car ce sont nos impôts qui payeront pour un neuf 😱 #Radar #impots #GiletsJaunes #Pv #gouvernement #Macron pic.twitter.com/0uGwVEXk3C
— Eric.M Pictures 👁 (@Scanman37) 30 novembre 2018
Les péages ne sont pas les seules cibles en ces temps de révolte. Un symbole de ce que beaucoup d'automobilistes considèrent comme une machine à racketter est régulièrement attaqué depuis trois semaines: les radars. Des dizaines d'entre eux à travers le pays ont été cassés, incendiés ou bâchés. Dans certains départements, c'est une véritable hécatombe. Le Parisien s'est penché sur le cas de la Seine-et-Marne.
😄 #Insolite Le #radar de Vix enfile également son #GiletsJaunes https://t.co/2W28mZTqkd pic.twitter.com/l0r9apL01X
— Corse-Matin 📰 (@Corse_Matin) 27 novembre 2018
France 3 a fait le même travail concernant le Pas-de-Calais. Pour sensiblement le même résultat:
«Nous n'en avons trouvé que 1 à 5 encore en activité ce mardi [4 décembre, ndlr] (dont celui d'Annezin dans le Pas-de-Calais tout récemment remis en marche). Les autres ne sont pas en mesure de flasher. Depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Il est désormais possible de faire des trajets Dunkerque-Boulogne ou Lille-Maubeuge sans risquer l'amende.»
"Joyeux Noël" https://t.co/kJ8aIAzl2w
— Nlle Rép Pyrénées (@nrpyrenees) 6 décembre 2018