Dans les coulisses du G20

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Le G20, comme tous les sommets internationaux récents, a mis en scène l’opposition entre multilatéralistes et unilatéralistes. Pourtant, elle fut moins forte que lors du récent G7. Mathieu Arès, professeur et chercheur sur l’intégration et la mondialisation dans des universités canadiennes, explique pourquoi au Désordre mondial.

Au-delà des polémiques sur la présence d'Emmanuel Macron au G20 en Argentine, en pleine crise des Gilets jaunes, que retenir avec un peu de recul de ce sommet qui s'est tenu les 30 novembre et premier décembre?

Ce sommet pouvait ressemblait, comme les autres du même genre, à une sorte de confrontation entre «mondialisme et nationalisme», avec Donald Trump dans un coin et les partisans du multilatéralisme dans l'autre. Si le bras de fer existe, il est nettement moins prononcé que durant le dernier G7: le G20 s'est soldé par la signature d'un communiqué commun. Il est vrai d'une part que Trump a joué l'apaisement, notamment dans sa guerre commerciale avec la Chine. D'autre part, le document reconnaît enfin explicitement le retrait de l'Amérique de l'Accord de Paris sur le changement climatique, tout en stipulant que l'Amérique protégera l'environnement malgré son engagement envers la croissance économique. Serait-ce une voie à suivre, notamment en France?

Sur ces questions, sur es autres décisions prises durant ce G20 et sur les coulisses de ce sommet, Rachel Marsden reçoit Mathieu Arès, professeur à l'école de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke à Montréal et chercheur au Centre d'études sur l'intégration et la mondialisation de l'Université de Québec à Montréal.

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