Crise politique en Belgique: le Premier ministre Charles Michel annonce sa démission

© Sputnik . Alekseï Vitvitski / Accéder à la base multimédiaCharles Michel
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Le Premier ministre belge Charles Michel a annoncé sa démission à la Chambre des députés ce mardi soir. Le Palais a ensuite fait savoir que le roi Philippe avait mis cette décision en suspens.

Après avoir déclenché une crise politique en acceptant de signer le Pacte de Marrakech sur les migrations, Charles Michel a annoncé ce mardi à la Chambre des députés qu'il quitterait ses fonctions de Premier ministre, rapporte l’AFP.    

Démonstrations en Belgique - Sputnik Afrique
Après la signature du Pacte de Marrakech, «la situation en Belgique est assez exotique»
«Mon appel n'a pas été entendu. Je prends donc la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement», a-t-il notamment indiqué.

Le Premier ministre s’est par la suite rendu au palais. L’audience a duré un quart d'heure après quoi il est ressorti sans faire aucune déclaration, selon le correspondant de Sputnik en Belgique.   

Le roi Philippe avait trois choix. Il pouvait soit refuser la démission du Premier ministre, soit l’accepter, soit la mettre en suspens. Il a opté pour cette dernière mesure, a fait savoir le Palais.  

​Le Premier ministre annonce sa démission après le dépôt d'une motion de défiance par les socialistes et les écologistes motivée par sa décision de signer le Pacte de Marrakech sur les migrations.  

Le 10 décembre,  Charles Michel  s’est rendu à Marrakech pour y signer le Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières. Quelques jours plus tard, environ 5.500 personnes sont descendues dans les rues de Bruxelles pour réclamer le rejet de ce document. En outre, cinq indépendantistes flamands ont quitté le gouvernement belge en signe de protestation.     

Le texte du Pacte de Marrakech compte environ 40 pages et détaille 23 objectifs dont: «lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d'origine», «sauver des vies», «ne recourir au placement en rétention administrative des migrants qu'en dernier ressort», ou «assurer l'accès des migrants aux services de base».    

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