«L’idée c’était de faire le buzz»: un député LREM s’explique sur ses tweets «sexistes»

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Le député LREM Joachim Son-Forget a été accusé de sexisme après s’en être pris à une sénatrice EELV, Esther Benbassa, au sujet de laquelle il a publié près de 50 tweets, qualifiés de «harcèlement» par cette dernière. Par la suite, il a expliqué sa démarche par sa volonté de «faire le buzz».

Constatant le tollé provoqué par ses «attaques» contre la sénatrice EELV Esther Benbassa, le député LREM des Français de l'étranger Joachim Son-Forget s'est expliqué.

«L'idée c'était de faire le buzz, en utilisant les principes de la psychologie cognitive», a déclaré Joachim Son-Forget, titulaire d'un master en psychologie sociale, à Libération.

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Dans cette même interview, il a également ajouté qu'il n'avait «rien contre cette dame» et qu'il ne la «connaissait» même pas.

«Mais c'était assez jouissif de voir les réactions, que des gens s'arrachent les cheveux, ça montre bien l'imbécillité des réseaux sociaux et l'indignation contagieuse», a conclu le député, toujours cité par Libération.

L'histoire remonte au 22 décembre, quand Mme Benbassa a repris dans une publication sur Twitter les propos de Brigitte Macron qui avait reproché aux Gilets jaunes la «violence» et la «vulgarité».

​Joachim Son-Forget a donc accusé la sénatrice d'avoir «détourné» les paroles de Mme Macron en vue de «mettre de [l'huile] sur le feu» et a évoqué le physique d'Esther Benbassa en publiant également plusieurs photos d'elle. En 97 minutes, il a partagé environ 50 messages consacrés à la sénatrice.

Cette dernière, ainsi que de nombreux internautes, ont dénoncé le «sexisme» et le «harcèlement» de ses publications.

​​Le 8 décembre dernier, Joachim Son-Forget avait répondu aux tweets de Donald Trump, qui établissait alors un lien entre les manifestations des Gilets jaunes et l'accord sur le climat, en écrivant «N'insulte pas mon pays, radoteur». Le député français avait également estimé que «Donald le Gâteux était atteint d'incontinence cérébrale».

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