Des Gilets jaunes et des gens vêtus de noir ont défoncé la porte du secrétariat d'État des Relations avec le Parlement, à l'aide d'un engin de chantier.
Ce 5 janvier, le huitième samedi consécutif des manifestations des Gilets jaunes s'est révélé dur. Plusieurs manifestants, dont certains portant des gilets jaunes et habillés de noir, se sont violemment introduits dans le secrétariat d'État du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. BFM TV a diffusé des images de vidéosurveillance montrant l'attaque.
Les caméras de surveillance du ministère ont enregistré l'attaque des bureaux de Benjamin Griveaux ce samedi soir. pic.twitter.com/55THDY0O4S
— BFMTV (@BFMTV) January 5, 2019
Sur les séquences, plusieurs Gilets jaunes ainsi que des personnes habillées de noir marchent devant l'immeuble abritant le secrétariat d'État, situé rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de Paris. Puis, un Gilet jaune sonne à l'interphone avant que deux autres manifestants manœuvrant un chariot élévateur ne défoncent la porte.
Dans une autre vidéo montrant la scène sous un autre angle, la grande porte en bois du ministère cède complètement face à l'engin, visiblement trouvé dans la rue.
⚡️PARIS — INSOLITE / Ce même #Fenwick a été utilisé pour défoncer les portes du ministère de Benjamin #Griveaux, en marge de l’#Acte8 des #GiletsJaunes pic.twitter.com/PTx6SThNZY
— Pure. (@PureTele) January 5, 2019
Un engin de chantier pour détruire la façade de plusieurs banques, image assez surréaliste Rue de Grenelle à Paris. #ActeVIII pic.twitter.com/GUr5Buv1CS
— Remy Buisine (@RemyBuisine) January 5, 2019
Merci aux agents du ministère qui ont été d’un très grand calme et aux forces de l’ordre qui sont intervenues avec courage.
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) January 5, 2019
S’attaquer à un ministère, c’est s’attaquer à notre bien commun, la République.
Les auteurs de ces actes inqualifiables sont des ennemis de la démocratie.
Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine dernière