«Qu’ils se servent de leurs armes»: un ex-ministre appelle à tirer sur les manifestants

© Sputnik . Julien Mattia / Accéder à la base multimédiaL'acte 8 des Gilets jaunes à Paris
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Interrogé sur les violences contre les forces de l'ordre lors de manifestations des Gilets jaunes, Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l’Education nationale, a estimé que les forces de l’ordre devraient avoir le droit d’ouvrir le feu et a également appelé à faire intervenir l'armée.

Luc Ferry, ancien ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche, a adressé son soutien aux policiers et aux gendarmes et a littéralement appelé à tirer sur les manifestants.

Il a été interrogé sur Radio Classique au sujet des manifestations et des violences qui ont marqué le dernier acte en date des Gilets jaunes, où des gendarmes mobiles ont notamment été frappés par un ancien boxeur.

«On ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin aux violences», a-t-il affirmé.

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Au risque de créer la polémique, Luc Ferry, dont les propos sont relayés par la presse, a estimé qu'après les violences subies par les forces de l'ordre, celles-ci devraient avoir le droit de faire usage de leurs armes pour se défendre.

«Quand on voit des types qui tabassent à coups de pieds un malheureux policier […] Qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois. Ça suffit!»

Évoquant les violences et les moyens d'y mettre fin, il a été très clair et a notamment déclaré:

«On a, je crois, la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies.»

Toutefois, mardi après-midi, Luc Ferry est revenu sur ses propos et a assuré que les armes dont il parlait était l'équipement non-létal des forces de l'ordre et qu'il ne voulait pas que les policiers tirent à balles réelles sur les manifestants.

Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, il y a eu plus de 1.000 condamnations et 5.600 gardes à vue au total, avait précédemment déclaré le Premier ministre, Édouard Philippe.

Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine précédente.

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