Putsch raté au Gabon: Rabat nie toute «présence militaire marocaine» à Libreville

© AP Photo / Moroccan Royal Palace via APLe roi Mohammed VI et le Président Ali Bongo Ondimba
Le roi Mohammed VI et le Président Ali Bongo Ondimba - Sputnik Afrique
S'abonner
Le chef de la diplomatie marocaine a catégoriquement démenti les accusations quant à l’intervention d’éléments de l’armée de son pays pour faire échouer la tentative de coup d'Etat du lundi 7 janvier au Gabon, selon l’AFP.

Face aux allégations de participation d'éléments de l'armée marocaine à la mise en échec de la tentative de coup d'État ratée au Gabon, Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a réfuté catégoriquement ces accusations dans une déclaration à l'AFP, le 8 janvier. La rumeur a surtout été alimentée par les journaux gabonais, évoquant la présence en villégiature au Gabon du roi Mohammed VI.

«Il n'y a aucune présence militaire marocaine au Gabon», a déclaré le ministre en exprimant son étonnement face à cette rumeur.

Football - Sputnik Afrique
Le président de la Confédération africaine de football rend hommage au Maroc
Selon le journal arabophone marocain Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 10 janvier, ce qui a également alimenté la rumeur de cette supposée intervention de l'armée marocaine c'est la présence du Président gabonais en convalescence au royaume chérifien, et ce depuis deux mois et demi. En effet, victime d'un accident vasculaire cérébral, le 24 octobre 2018, lors de sa participation à un forum économique international en Arabie saoudite, Ali Bongo Ondimba a été transféré au Maroc, pour des soins à l'hôpital militaire d'instruction Mohammed V de Rabat.

Soldats marocains en parade - Sputnik Afrique
Loi sur le service militaire au Maroc: presque trois quarts des élus absents lors du vote
Un commando de plusieurs personnes s'est emparé lundi matin de la radio-télévision nationale gabonaise pour lire un message appelant le peuple à «se soulever» et annonçant la prochaine mise en place d'un «conseil national de restauration» de la démocratie, en l'absence du chef de l'État. Les militaires ont «séquestré cinq journalistes et techniciens» à la radio, d'après un communiqué de la présidence gabonaise.

La tentative de coup d'État avorté a été fermement condamnée par l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne et la plupart des pays africains, dont le Maroc. Surtout que cette tentative de putsch a ciblé l'un des pays réputé les plus stables de la région, selon l'AFP.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала