«Pas de preuves de l’implication des Russes dans le crash du MH17»

© Sputnik . Maxim Blinov / Accéder à la base multimédiaCrash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines
Crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines - Sputnik Afrique
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Le groupe d'enquête conjoint (JIT) ne tient toujours pas compte des données fournies par la Russie sur la catastrophe du Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk. Le vice-procureur général russe Nikolaï Vinnitchenko a commenté la situation pour RIA Novosti.

Dès le début, la Russie a participé aux travaux de la commission technique enquêtant sur les circonstances du crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk où l'armée ukrainienne menait à l'époque une opération contre les forces de la République populaire autoproclamée de Donetsk, a rappelé à RIA Novosti Nikolaï Vinnitchenko, vice-procureur général de Russie.

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«À notre avis, la commission technique n'a pas correctement établi le type de missile, sa trajectoire et le lieu de son tir [contre l'avion, ndlr]. C'est sans doute la raison pour laquelle en 2015, quand le groupe d'enquête conjoint (JIT) a été formé, la participation de la Russie à ses travaux a été officiellement interdite», a poursuivi l'interlocuteur.

Et d'ajouter que, malgré cela, la Russie avait répondu à ses neuf requêtes.

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«Le JIT fait preuve de partialité envers la Russie et les données qu'elle lui présente. En fait, il les ignore. […] En octobre 2016, la Russie lui a notamment transmis les premières données de radars. […] La partie néerlandaise a confirmé les avoir reçues, en déclarant toutefois plusieurs mois après qu'elle avait des difficultés pour les déchiffrer et a réclamé leur présentation dans un autre format — ASTERIX. Qui plus est, la requête officielle en est venue beaucoup plus tard», a raconté M.Vinnitchenko.

Selon ce dernier, la Russie a accédé au désir du JIT, bien qu'il ne s'agisse pas des données des radars de l'Ukraine et des États-Unis.

«S'il n'y en a pas, pourquoi elles ne sont pas réclamées? Et si ces données existent, pourquoi ne sont-elles toujours pas publiées? Somme toute, nous sommes indignés par la participation de l'Ukraine aux travaux du groupe d'enquête conjoint. En tant que participant à l'enquête, Kiev peut influer sur ses résultats. Les Pays-Bas font preuve d'une attitude particulière à l'égard de l'Ukraine», a indiqué le vice-procureur général.

Et d'expliquer qu'on pardonnait aux Ukrainien la dissimulation de données très importantes, dont l'enregistrement de contacts entre leurs aiguilleurs du ciel militaires, l'emplacement de leurs Bouk et le prétendu dysfonctionnement de leurs radars.

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«En même temps, le JIT ne fait toujours aucun cas du fait que la partie russe a prouvé que le missile ayant abattu le Boeing malaisien 777 dans le Donbass appartenait aux forces armées de l'Ukraine. [Le ministère russe de la Défense a réaffirmé l'authenticité des documents concernant le missile responsable du crash du Boeing 777 dans le sud-est de l'Ukraine en juillet 2014, ndlr]. Par ailleurs, les Pays-Bas essaient depuis un certain temps d'innocenter Kiev pour ne pas avoir fermé l'espace aérien, […] bien qu'il soit tout à fait évident que c'était l'une des causes essentielles de la tragédie», a souligné l'expert.

Et de constater que le JIT se montrait prêt à faire confiance à des sources non vérifiées et plutôt douteuses, tout en ignorant les faits irréfutables présentés par la Russie.

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«Des accusations gratuites que rien ne confirme sont formulées à l'endroit de la Russie. […] Nous avons entendu parler des noms de différents citoyens russes circulant dans les médias et sur le Net qui seraient impliqués dans le crash du MH17. […] À ce jour, il n'y a pas de preuves de l'implication des Russes dans le crash du МН17», a résumé le vice-procureur général de Russie.

Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines effectuant un vol d'Amsterdam à Kuala Lumpur s'était écrasé le 17 juillet 2014 dans la région de Donetsk où l'armée ukrainienne menait une opération contre les forces de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Les 298 personnes se trouvant à bord de l'appareil avaient péri dans le crash.

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