Rabat refuse de récupérer un criminel radicalisé, ce dernier est relâché en Belgique

En Belgique, un criminel qui a purgé une peine de prison de 17 ans, au cours de laquelle il se serait radicalisé. Il a été relâché par l’Office des étrangers, car son pays d’origine, le Maroc, a refusé de l’accueillir.

Bruxelles n'a pas réussi à expulser un criminel d'origine marocaine, déjà remis en liberté et qui a passé 17 ans dans une prison belge pour des faits de drogues. Il s'avèrerait que Rabat ait refusé de lui délivrer les documents nécessaires à son retour dans le pays, selon Het Laatste Nieuws, citant la secrétaire d'État Maggie De Block (Open Vld).

Mustapha Bali, poursuit le journal, s'est radicalisé en prison et se trouve désormais illégalement sur le territoire belge, l'ancien secrétaire d'État Theo Francken (N-VA) lui ayant retiré son titre de séjour afin qu'il soit rapatrié.

Cependant, il pourrait prochainement retourner en prison afin d'y purger la peine de trois ans dont il a écopée en mai 2018 pour viol. «Nous avons interjeté appel contre ce jugement. Dans l'attente du procès, il est libre», tient à souligner son avocat Me Bart Vosters.

La Belgique a été l'un des tout premiers pourvoyeurs de combattants étrangers à se rendre en Syrie pour faire le djihad, si l'on tient compte de la proportion de sa population. Depuis 2012, plus de 400 départs ont été recensés par les autorités.

En mai 2018, un attentat à Liège avait fait 3 morts, dont 2 policières. Le terroriste avait été abattu par la police. Le 22 mars 2016, 32 personnes avaient été tuées à Bruxelles dans des attaques suicides, menées par une cellule à l'origine des attentats du 13 novembre à Paris.